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Les activités physiques et sportives sont aussi un enjeu de finances publiques
Le 22/02/2018 Mais au fait, pourquoi une politique publique devrait-elle être mise en place si, "au premier abord, le choix d'être physiquement actif peut sembler relever d'arbitrages personnels sur lesquels les pouvoirs publics n'ont pas à influer" ? Pour les auteurs, les politiques publiques en la matière, et leurs coûts, se justifient par les "défaillances" du marché et par le fait que la sédentarité "génère une externalité négative pour l'ensemble de la collectivité". Autrement dit, l'inactivité des individus coûte à la société. Agir sur les comportements Pour promouvoir la pratique des APS, les politiques d'incitation doivent porter à la fois sur la promotion de l'offre d'équipements et de services, et sur les actions qui jouent sur le développement de la demande. Si, en France, les pouvoirs publics ont depuis longtemps investi le champ des équipements et du soutien aux clubs, il se développe aujourd'hui une tendance croissante à agir sur les comportements. Pourtant, ce type de communication, efficace auprès des populations déjà sensibilisées (femmes, CSP+), peine à atteindre les publics les plus concernés (personnes en surpoids, familles défavorisées). D'autres modèles doivent donc venir en complément des dispositifs de sensibilisation actuels. La note pointe deux pistes. D'abord l'intégration de l'activité physique dans le traitement de certaines pathologies, qui fait l'objet d'expérimentations locales et a été intégré à la loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé. Ensuite le rôle que peuvent jouer les entreprises, de plus en plus nombreuses à réfléchir sur les liens entre bien-être, santé et performance des salariés. L'enjeu n'est pas mince : le coût total de la sédentarité est estimé en France à près de 17 milliards d'euros par an. Source : www.caissedesdepotsdesterritoires.fr A consulter aussi
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